hardly a peony flower remains
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17 mai
C'est fait. Vous la trouverez en bas.
Everyone wants peonies in their garden, adding wistfully that they don't last, but they can't give up the pleasure of their few days in flower each year. Only the lightest pink remain intact, some continuing to open, while the deepest pink are ravaged, with few survivors, like the ones in the picture above, the others' petals strewn below, as in the small inset photo above. From the time that the tulips push up and open, I am waiting for the peonies, and then they are fading, just as the tall hybrid teas beyond begin to flower. A consolation.
Stepchildren, Lahiri
and the snake
The first tremendous drop of the expected storm began to fall as I put away the camera to carry bags of leaves, weeds, dirt and rock up to the entry courtyard, all that I had pruned down to the burning pile, and put away extension cables, chainsaw, pruning sheers, fertilizer and root stimulator -- up and down the steps, taking pains to watch for the very large gray snake I now know lives under the St. John's Wort. That's another story for another time.
I'll just say that I made a spoken-aloud promise, if he were listening from the St. John's Wort, to which he had hastily beaten a retreat, not to kill him, as requested by my husband, if he would agree not to make his presence too public.
"You killed him, right?" Yeah, with the little pruning sheers I had in my hand when Baccarat's nose discovered him warming himself behind a clump of Santa Barbara Daisies against the low, sun-soaked, south-facing wall of the second terrace planting bed, and frightened him off to the safety of his hole (or nest, or whatever snakes live in). He seriously expects me to kill this snake, just in case it is a viper and not an innocent -- but very large -- garden variety snake. I cannot imagine myself taking a whack at him with anything, not even the square-edged shovel Audouin must imagine I carry at all times, and much less my pruning sheers. He is about a meter long, all stretched out (which I didn't see him do) and a good 3 cm across the widest part.
After the initial moment of shock and fright that sent me running to call Audouin, prompting his question, I realized that it was very likely the same snake I had seen, recently hatched from the egg I discovered among the bags of dirt waiting to go to the dump, when we returned from Copenhagen in 2005. I hadn't seen him since, so it's not like he is trying to get our attention and hurt us or something.
Anyway, that meant having to read an entire novel today. I nearly didn't, since I was planning on taking the youngest of the alumnae to Giverny before she returns to NYC in June, but the weather forecast was discouraging. Visiting Giverny on a May day under the clouds, threatening more rain and thunder when we could go on a sunny day in the next week or two just didn't make enough sense. It made me feel blue, either the inactivity of reading, or the novel itself. Too many caricatures, too much predictability in an otherwise good novel. I expected better.
But, if I don't go, I have my stepchildren here this evening. The first time since Hector left and they seem to have decided to end their refusal to come. Audouin lives through these things in a way completely alien to me. First of all, I don't think that I'd ever have been in a similar situation, were the tables to be turned. The situations in which we find ourselves seem to have an uncanny relationship to our personalities and psychological composition. Audouin doesn't really see things that way. These are the things that simply happen, sometimes because we were weak or vulnerable, but they happen, and you just get through them. My own life story makes me able to understand a little more than I wish I could, more than he can, and doesn't leave me the more charitable for it. I suppose it should, but it makes me burn, instead, with frustration and shame.
How can I tell a book group that the book made me depressed? How can I tell them that's why I don't really feel like coming in to talk about it? How lame.
How can I stay home and resent not having it to ourselves, the three who usually live here? How unspeakable.
What would Eden be without its serpent and Eve to feel her shame?
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à peine quelques fleurs de pivoine restent
Ce fut la même histoire l'année dernière. C'était peut-être comme ça chaque année, mais je le remarquai l'année dernière et je le vis encore ce matin, bien que je pris des photos hier soir pendant l'orage et ce fut déjà comme cela. Presque tous les pivoines -- les Paeonia officinalis entre chaqu'un des vasques de fleurs -- firent tomber au sol leur pétales de couleur brillante sous la pluie. Plus tôt dans l'après-midi, les plantes portèrent plein de grosses fleurs. L'année dernière, un vent farouche les fouetta et les envoyèrent volant. Cette année, le déluge fut trop pour elles à résister. Au bout de bientôt deux semaines épanouies, déjà prêtes à faire tomber leurs pétales. Elles avaient eu besoin de peu d'encouragement pour le faire.
Tout le monde veut les pivoines dans son jardin, rajoutant avec mélancolie que leurs fleurs si belles ne durent pas longtemps, mais ils ne peuvent s'en passer du plaisir qu'elles donnent pendant ce petit moment du mois de mai. Seules les fleurs du rose le plus clair reste intacte, quelques-unes continuent même à ouvrir, pendant que celles du rose le plus soutenu sont ravagées, avec quelques survivants, comme celles dans la photo ci-dessus. Les pétales des autres jonchées en dessous, comme dans la petite photo. Depuis le moment que les tulipes se montrent, j'attends les pivoines, et aussitôt presque qu'ils ne fleurissent, ils sont déjà en train de faner, au moment même que les rosiers hybride de thé dans le fond se mettent à fleurir. Une consolation.
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Les beaux-enfants, Lahiri
et le serpent
J'ai passé la journée à lire le romain The Namesake de Jhumpa Lahiri pour une réunion ce soir de notre groupe de discussion de littérature des anciennes étudiantes de Barnard College, ma fac. Je commandai une copie d'occasion du livre par Amazon.co.uk "marketplace" trop tard, et n'il arriva que hier quand je fus déjà engagée dans le élagage du palmier à fin de permettre plus de soleil de pénétrer un coin où je voulais arracher un noisetier pour faire de la place pour le laurier rose -- qui exige un bain de soleil pour faire ses fleurs et s'épanouir, même s'il le trouve entre deux files de trois voies de circulation sur l'autoroute -- pour que je pouvais remplacer le laurier rose avec le petit arbre de Judée asymétrique, sur lequel Tony chez Florosny me fit un prix pour que je l'achète. Le laurier rose ne m'avait jamais plu finalement dans son emplacement derrière la gloriette comme je m'y attendait.
Alors, je passai l'après-midi à monter et à descendre la grande échelle extensible, coupai des palmes d'au-dessus de ma tête, plusieurs mètres au-dessus du sol, avec les sécateurs à manche longue (47 en tout, et cela rajouté au 85 que j'élaguai ces deux dernières années -- les palmes restèrent jusqu'à au milieu du grand tronc, avec des années des fleurs et des fruits de palmier secs), à arracher la souche du noisetier, à transplanter le laurier rose, qui semble récupérer d'un gelée et mes efforts de taille, et à planter le petit arbre de Judée dans sa place. Le soleil pénètre pour la première fois depuis que je suis ici le coin où le noisetier souffrit, envoyant ses branche trop longues et maigres et nues de feuilles aller chercher le soleil si éloigné. Je descendis aussi une branche de laurier noble, affreusement grande, qui s'enchevêtra avec les palmes le plus hauts du palmier. Ce dernier a bien besoin d'un bon élagage par quelqu'un qui sait ce qu'il fait et a l'équipement pour l'effectuer.
L'énorme goût de pluie de l'orage prévu tomba jusqu'à ce que je rangeai mon appareil de photo (documentation) à fin de porter tous les sacs de feuilles, de mauvaises herbes, de la terre et de cailloux jusqu'à mon énorme monceau de sacs, attendant une série d'allers et retours à la déchetterie, et puis tout ce que je coupai en bas, là où je brûle les gros déchets végétaux, rangeai les câbles électriques, la tronçonneuse, les sécateurs, l'engrais et le stimulateur de racine -- en haut et en bas des escaliers, prenant soins de rester alerte pour la présence du très grand serpent que je sais maintenant vie sous le talus de millepertuis. Mais, cela est une histoire pour une autre fois.
Je dirai juste que je lui fis une promesse à haute vois (je ne le vis pas), s'il écoutait de son abri sous le millepertuis, où il se fut réfugié, de ne pas le tuer, comme me demanda mon mari, s'il accepterait de ne pas signaler sa présence d'une manière publique.
"Tu l'as tué, oui?" me demanda Audouin. Oui, bien sur, avec les petits sécateurs j'eu dans la main quand le nez sublime et pratiqué de Baccarat le découvrit en train de se chauffer derrière un bouquet d'Erigéron karvinskianus -- pâquerettes -- dans le coin entre les marches et le petit mur bas, ensoleillé, plein sud de la deuxième terrasse, et lui fit peur. Il attend sérieusement à ce que je tue ce serpent dans le cas où il serait une vipère et pas une couleuvre innocente, mais très grande. Je ne peux pas m'imaginer l'attaquant avec quoi que ce soit, même pas la bêche qu'Audouin doit imaginer que j'ai sur moi à tout moment, d'autant moins les petits sécateurs. Il fait à peu près 1 mètre de long, étiré, ce qu'il n'est jamais, et un bon 3 centimètres à travers son dos au plus large.
Après le choque initial et un instant de peur qui me fit aller appeler Audouin, sollicitant sa question, je me rendis compte qu'il est très probablement le même serpent qui je vis quand il fut tout petit dans la cour d'entrée rentrant de Copenhague en juin 2005, certainement récemment éclore de l'oeuf que je trouvai parmi les sacs là. Je ne l'avais pas vu depuis, alors ce n'est pas comme s'il cherche à attirer notre attention et nous faire du mal ou quelque chose.
Pour reprendre le fil de l'histoire, tout cela fut que j'ai eu à lire un romain entier aujourd'hui. Je ne faillis pas pouvoir le faire car je devais normalement amener la plus jeune de notre groupe, qui rentre bientôt à NYC, visiter Giverny, mais la météo fut décourageante. Visiter Giverny une journée orageuse en mois de mai quand nous pourrions un beau jour dans une semaine ou deux n'avait pas de sens. Alors, je lis, de matin jusqu'à en fin de l'après-midi, et cela me donna un coup de blues, soit l'inactivité de la lecture, ou le romain lui-même. Trop de caricatures, trop facile à savoir ce qui aller se passer dans un romain excellent par ailleurs. Je m'attendais à plus de Lahiri.
Mais, si je n'allais pas à la réunion finalement, j'aurais les enfants de mon mari au soir pour la première fois depuis la visite de leur grand demi-frère. Il semblerait qu'ils ont décidé de mettre fin à leur décision de ne plus jamais venir. Tout est oublié. Audouin vie ces histoires d'une manière qui pour moi est totalement étrangère. D'abord, je ne pense pas que j'aurais été dans une même situation, si elle avait été renversée. Les situations dans lesquelles on se trouve semblent avoir un rapport curieux avec sa personnalité et sa composition psychologique. Audouin ne voit pas les choses comme ça. Pour lui, ce sont les choses qui arrivent, parfois parce que on avait été faible ou vulnérable, mais elles arrivent et on les traverse comme on peut. L'histoire de ma vie fait que je peux comprendre un peu plus que j'aurais aimé, plus qu'il ne peut, mais ne me rend pas plus charitable pour autant. Je suppose elle devrait, mais elle ne me fait que de brûler de frustration et de honte.
Comment puis-je dire au groupe que le livre m'a déprimé? Comment leur dis-je que c'est pourquoi je n'ai pas vraiment envie d'y aller? C'est nul.
Comment puis-je rester à la maison et ne pas ressentir que nous ne l'avons pas à nous trois, ceux qui habite ici quotidiennement? C'est innommable.
Qu'est-ce que serait Eden sans son serpent et Eve pour sentir son honte?
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