vendredi 16 mai 2008

Exquisite grace and delicacy

Lonicera x heckrottii 'Goldflame'
Goldflame Honeysuckle

Pour la version française -- disponible de temps en autre encore un petit moment, si quelqu'un la lit de temps en temps -- naviguer en bas, svp.

There is really nothing to say when you look at this. I wish you could lean in close and breathe in the light fragrance. The plants, in for about 10 days now, are sending up little shoots, and the Ghislaine de Féligonde Roses (Turbat, 1916) -- a musk rambler that gives clusters of orange-yellow roses, turning to creamy buff in the hot sun, but tolerates shade, where its color is enhanced, and poorer soils -- that will intertwine with the honeysuckle and clematis in velvety red-violet, is starting to open.

Having shared my views on Jhumpa Lahiri's The Namesake -- hotly received by a couple of the members of our book discussion group, one of whom very graciously conceded that I had a point concerning a certain lack of character development and stereotyping among the secondary characters and suggested that I read Lahiri's latest work, Unaccustomed Earth, and her first highly-regarded and award-grabbing collection of short stories Interpreter of Maladies -- I later cringed in yet more shame for having not kept them just a little bit more to myself.

I'm not sure that book discussion groups, even among very bright and highly educated, independently-minded women is really intended for literary criticism, and I have decided that I am better among my plants and their flowers, reinforcing my deepening tendency toward solitude and reflection (read paranoia).

At least they have the qualities that I am missing.
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Lonicera x heckrottii 'Goldflame'
Chèvrefeuille Goldflame

Il n'y a rien à dire de plus quand on regarde cette photo. J'aimerais que vous puissiez vous pencher près d'elle et sentir son parfum délicat. Les plantes, en place pour à peu près 10 jours, sont en train de pousser des nouvelles pousses vers le soleil, et les rosiers Ghislaine de Féligonde (Turbat, 1916) -- un rosier liane, sarmenteux, au parfum musqué et sucré, très remontant donnant des bouquets de petites roses abricot virant au crème pale en plein soleil, mais qui supporte très bien un mur nord (sa couleur restant plus intense) et même un sol pauvre -- qui s'enchevêtrera avec le chèvrefeuille et les clématites en rouge-violet velouté, commence à ouvrir.

Ayant partagé mes avis sur le romain The Namesake de Jhumpa Lahiri -- assez sévèrement reçus par deux des membres de notre group de discussion de littérature, l'une des deux concéda qu'il y avait du mérite dans mes critiques sur son développement des personnages, à part les principaux, et suggéra que je lis son tout dernier, Unaccustomed Earth, et son premier, une collection de histoires courtes, qui fut très bien reçu et primé, Interpreter of Maladies -- je regrettai en suite et me récriminai de ne les pas avoir gardés un tout petit peu plus à moi-même.

Je ne suis pas convaincue que les groupes de discussion de la littérature, même entre des femmes brillantes et fort éduquées, indépendantes d'esprit ait vraiment pour but la critique littéraire, et vue de mes failles de tempérament, je me suis décidée que je ferais mieux de rester parmi mes plantes et ses fleurs, renforçant ma tendance à la solitude et à la réflexion (voir paranoïa).

Au moins elles ont ces qualités que je manque.
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3 commentaires:

Anonyme a dit…

Jackie!

Quelle bonheur!

J'adore ce photo.

Merci!

J'imagine la parfum...

Bonne chance!!

Carole a Londres

Anonyme a dit…

is it really solitude when you have an audience reading your every word? love you jacks!!! -katie

kla. a dit…

is it really solitude when you have an audience reading your every word?

Bwa-hahahahahaha! True!

And Katie for the win!