lundi 14 avril 2008

Nothing much yet, but a few more inches toward renovations


The lawn: day 4

Pour la version française, naviguer en bas svp.

It's really too soon for anything to be happening that the unassisted eye can detect, kind of like very early pregnancy. You have to believe that those grass seeds are really going to germinate, poke their blade tips up through the dirt (the dirt you scattered around) and become grass sturdy enough to bear walking around on.

I have been fortunate so far in the weather. It has been April being its most April. Rain, and even hail, alternating with warm sunshine. I like to believe that is young, resurging nature's favorite weather. A little something to drink, followed by a luxuriating bath in the sun. I'd like that.

I only go out once a day now and crouch down to ground level to see if those dark brown little tips are visible. That's my favorite day.

I'll let you know when the grass tips appear.

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The renovations

I did it. I sucked my courage up and got all the papers out to show Audouin last evening. He had remembered to ask early in the weekend, and I said that I have the estimate, but I am a little too tired after dinner at going on 10 PM to go over it all. I remembered to use my polite and considerate tone of voice, the under-used one in this marriage, by myself anyway, and suggested that we take a look at them during a quiet moment over the weekend.

The moment came on little cat feet Sunday evening. I was ready. I lit the dinner table candles, where Audouin had been playing some complicated form of Solitaire on his new ASUS Eee PC -- the new love of his life, and just the right thing to put him in the mood for discussing spending money and financing options -- and set out wafer-thin flaky crackers with black olive tapenade, pistachios (an old stand-by favorite, a sort of comfort food in this case), and a small glass of scotch (juste un fond!), then, I very calmly and almost breezily asked if he would like to review the estimate and the loan information from the bank.

"Just a minute. Let me finish my game." That wasn't quite what I was expecting.

I did my very level best to stay cool and argue my points, including and most especially the ones that were the weakest, amounting to nothing much more than "but I want to", without passion. Just firm. It's OK to say, "That is what I want."

It actually worked. I didn't wheedle. I didn't manipulate. I didn't raise my voice or slam a door.

There were a few things that he said he could do himself, and would like to do, such as the renovation of the two gates and the replacement of the old electrical outlets and the installation of new ones, but I said that there are things that I'd rather he do, and since they are doing the sanding and repainting of all the metal shutters, it just makes sense to let them do the entry gate with those. It will go faster, and they have the equipment, too. As for the restoration of the wood gate, they'll do that one when they do the windows, one by one. Why do it yourself when they will have the assembly line all set up and running full-tilt? He grew quiet. I promised to make a list of projects he can do, including (maybe) some of the bookshelf installations from my drawings once the rest is done.

I am very glad I asked Monsieur Aubrun for the detailed estimate, which wasn't all that detailed, but it did the job. Looking it over, what it would cost to do the stucco work, the windows, the balconies, and so forth, he let go a long-held breath and said, "It's about what I had been told it would cost."

It's about what I had been told, too, by another guy who had come to look at the place and given me a verbal estimate. The windows are a song.

Now, I have to call Monsieur Aubrun to let him know that I am preparing some questions to send to him prior to final acceptance, and I need to make an appointment with Madame Morel at the bank.

Inching on toward renovations.

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Dirty, wet dog

Meanwhile, I suck. The dogs are prostrate with boredom. The past few days they have been outside with me, my faithful companions as I have worked on the lawn, but yesterday Baccarat came in soaked to her belly from romping on the pool cover and then rolling in the topsoil I have put down on the lawn. I was tapping away on the computer when Sam let her in.

"Mom?" he said, "Baccarat is soaking wet and her head is covered with dirt. She is turning into a chocolate lab. I don't think you want to see her tracks all over the floor." I got up to look, and sure enough, there was a dance-class diagram of muddy lab tracks all over the floor. All I could imagine was how impossible it would ever be to have a nice home with a lovely rug there. I pointed to her cushion and let her know in no uncertain terms that I was displeased by her state and that she should go and remain put there.

She gave us that utterly uncomprehending look of disappointment.

"Dirty, wet dog, Baccarat. You stay there!"

You could see the form of her belly and outstretched forepaws on the terra cotta floor tiles when she got up.
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Le gazon: jour 4

C'est trop tôt encore d'attendre quelque chose que les yeux nus peuvent détecter, un peu comme le tout début de la grossesse. Il faut croire que ces graines de gazon vont vraiment germer, pousser leur bouts à travers le sol (que tu viens de répandre) et devenir un gazon, assez vigoureux pour tolérer le piétinement.

Jusqu'à présent, j'ai eu la chance avec le temps. Il fait un temps de mois d'avril vraiment d'avril. Des périodes de pluie, et même de la grêle altèrent avec des périodes de soleil, chaud et beau. J'aime bien penser que c'est le temps préféré de la réapparition de la jeune nature. Un petit quelque chose à boire suivi d'un long bain de soleil. J'aimerais bien cela moi-même.

Je n'y vais vérifier le progrès qu'une fois par jour, m'accroupissant au niveau du gazon pour voir si les tout petits bouts de jeunes pousses de gazon sont visibles. Le jour où ils apparaissent c'est ma journée préférée.

Je vous dirai quand.

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Les rénovations


Ca il y est, je l'ai fait. Je fis appel à tout mon courage et cherchai tous les documents afin de les voir avec Audouin hier soir. Il s'en est souvenu en fin de semaine, et je lui dis que je suis trop fatiguée après le dîner et la vaisselle ver 22 h 00 pour voir tout cela. Je me rappelai de me servir d'un ton poli et civil -- celui dont je me sers bien trop rarement dans mon mariage -- et proposai que nous les voyions pendant un moment tranquille du week-end.

Le moment propice se présenta tout seul dimanche soir. Je fus prête. J'allumai les bougies à table, où Audouin jouait un jeu de Solitaire assez compliqué sur son nouvel ASUS Eee PC -- le nouvel amour de sa vie, et juste ce qu'il fallait pour le mettre dans l'esprit de discuter des grandes dépenses et leur financement -- et plaçai un apéritif des petites gaufrettes fines et croustillantes tartinées de la tapenade aux olives noires, des pistaches (très réconfortant), et un fond de scotch devant lui.

"Ah, un apéro de luxe!" Et oui. Tu ne sais pas ce qui t'attend.

Et puis, je lui demandai très calmement, avec une légèreté surprenante, venant de moi, s'il ne voulait pas voir le devis et l'information concernant le prêt.

"Juste un instant. Je finis mon jeu." Ce ne fut pas la réponse à laquelle je m'y attendais!

Je fis de mon mieux pour rester rationnelle et débattre mes points d'argument sans passion, plus particulièrement ceux qui furent le moins fort, ne revenant pas à plus que "mais, je le veux". Ferme, pas plus. Il est permis de dire, "C'est ce que je veux." Il vaut peut-être mieux de dire, "C'est ce que je voudrais tant, mon chéri."

Et devinez quoi? Cela marcha! Je ne pleurnichai pas. Je ne le manipulai pas. Je ne parlai même pas fort ni claquai de porte.

Il y avait plusieurs choses qu'il estime qu'il pourrait faire lui-même, et voudrait faire lui-même, comme la rénovation des deux portails et le remplacement des vieux prises électriques et l'installation de plusieurs nouvelles, mais je lui dis qu'il y a des choses que je préfère qu'il fasse, et puis parce qu'ils seront là sur place en train de poncer et peindre tout les volets en métal, cela fait de bon sens de les laisser faire les portails aussi. Le travail ira plus vite, et ils ont tout l'équipement nécessaire. Pour la restauration du portail en bois, ils le feront en même temps que toutes les fenêtres. Quel est le sens de le faire soi-même quand les ouvriers seront là avec une ligne de production parfaitement adaptée? Il se tut. Je promis de faire une liste de projets qu'il pourrait faire, ci-inclus (peut-être) des étagères de mes dessins quand le reste sera fini.

Heureusement je demandai un devis détaillé de Monsieur Aubrun, qui ne fut pas si détaillé que cela finalement, mais il fut efficace. Après l'avoir étudié, Audouin leva les yeux, expira et prononça, "En fin, c'est à peu près ce qu'on m'avait dit que cela coûterait." La victoire.

Ce fut ce qu'on m'avait dit aussi, une autre entreprise qui fut passé voir la maison il y a quelques mois et me donna un devis verbal. Les fenêtres sont presque un cadeau.

Maintenant, il faut que j'appelle Monsieur Aubrun pour lui dire que je suis en train de préparer quelques questions et précisions que j'aurait, et prendre rendez-vous avec Madame Morel à la banque.

Des petits pas en avant.

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Sale chienne toute mouillée

Entre temps, je suis nulle. Les chiennes sont plaquées au sol, prostrées d'ennui. Ces quelques derniers jours elle furent dehors à côté de moi fidèlement lorsque je travaillais sur le gazon, sauf quand Baccarat était en train de patauger sur la bâche de la piscine, mais hier Baccarat se présenta à la porte, trempée jusqu'au ventre après avoir se folâtrée sur la bâche et puis se roulée dans la terre que je mis si soigneusement sur le gazon. J'étais en train de taper sur le clavier de l'ordinateur quand Sam le fit entrée.

"Mom?" il dit, "Baccarat est trempée et toute couverte de terre. Elle devient un Labrador chocolat. Je ne pense pas que tu voudras voir ses empreints sals partout ici." Je me levai pour voir, et hélas, il y eut un diagramme des pas de danse fait des empreints boueux partout. Tout ce que vena à l'esprit fut combien cela serait impossible d'avoir une jolie maison avec un tapis magnifique à cet endroit. Je lui montrai son coussin et la fis savoir que je fus mécontente de son état sal et qu'elle devait aller se coucher et ne pas bouger!

Elle nous fit ce regard sans compréhension de déception.

"Sale chienne toute trempée d'eau, Baccarat! Tu reste là."

On pouvait voir la forme de son ventre et de ses pattes avant sur les tomettes quand elle se leva.

2 commentaires:

kla. a dit…

Meanwhile, I suck.

Reading this, I laughed out loud for a very long time.

Fortunately, as I am at work, I managed to make my out-loud laugh into one of those nearly-silent ones like Muttley used to squeak out. Otherwise, I might have been reprimanded for disturbing my coworkers while reading my sister's blog. (How very 2002 of me!)

anneso a dit…

Mais oui, la tendresse...ça marche!
Ne te l'avais-je pas dit!!
Tou es merveilleuse!